Mode psy on !!!!!!!!

Bon ben voila ma convalescence arrive à sa fin, lundi reprise du taf.

Travailler c'est salutaire, très important dans une vie, certainement les restes de notre passé animal, le besoin de gagner sa vie, comme l'animal a besoin de chasser pour se nourrir.

Ce n'est pas le travail qui me dérange je n'ai jamais failli à la tâche, j'ai fait tous les boulots, je n'ai pas vécu dans le luxe et j'ai souvent bossé pour survivre.

A présent certes je suis nettement plus à l'aise, je me considère même comme un privilégié.

Ce qui me dérange dans le travail c'est l'ambiance. Les gens sont devenus étranges, imbus de leur personne, tout le monde y allant de sa petite responsabilité pour gouverner, régner, avoir de l'emprise ...

Bref, je reprends le travail à contre cœur, et ça ce n'est pas moi, je suis un battant, j'ai de la conscience professionnelle, et je suis enfermé dans un système de plus en plus individualiste, nous sommes de plus en plus des pions sur un échiquier géant manipulés par des fous.

Les rennes ne sont plus confiées au plus capable mais au plus lèche pieds; pouahhhhhhhh écœurant.

Alors voila, simple éducateur, je dois travailler, ne pas réfléchir car c'est commencer à désobéir.

Bref coup de blues, aller une giclée d'opium pour voir la vie un peu plus en rose.

Yo copain,ce que tu dit ....c'est ce que je vis,mi-novembre je suis allé aux urgences de l'hosto où je bosse pour une consult .....psy,à 2 doigts d'exploser la face de rat de la chef de service,pour 2013,je vire de bord,décidé à rejoindre les absentéistes,surtout ne pas me pousser sinon ...
j'ai une chef de service psychopathe, pédiatre elle se retrouve ....responsable du codage informatique pour le paiement des actes par la sécu .. çà cause déjà,mais il faut l'avoir vu et entendu,jusqu'ici je faisais glisser en évitant l'obstacle au maximum,mais c'est fini, à la prochaine "friction" j'exige que l'on me parle avec respect ....allez au clash
Mieux vaut s'en foutre que s'en faire foutre. Une bonne maitresse sur le temps de travail çà aide aussi

C'est ça le pire c'est que ça deviens général.
Il m'est arrivé de ne pas me sentir à ma place chez certains employeurs, je me cassais et je trouvais ailleurs.
Dernièrement j'ai fait un entretien dans un autre centre, c'est pareil, un chefaillon qui tire les ficelles des marionnettes et zou y'a qu'à fermer connement sa gueule!
Je pense que je ne suis pas fait pour le 21° siècle, j'ai des valeurs morales, j'ai des principes, ça ne cadre pas avec notre triste époque.
Ce n'est plus l'époque du mérite, c'est l'époque des suce boules, lamentable.......
Alors ceux qui ne se démontent pas; comme moi; ben on est forcément dans la ligne de tir....

Triste epoque.
Pareil de mon cote.une espece d'abruti a rachete la boite ou je suis avec ses gros sous pour se payer ses dernieres annees peinards avant sa retraite.
Depuis c'est une catastrophe et je sens qie je vais peter un cable.
Je regrettes mon arret et ma maladie j'etait mieux chez moi.

J'ai du mal à comprendre que personne dans les hautes sphères n'arrive à comprendre que respecter ses employés est bénéfique à l'entreprise.
On peut garder une main de fer dans un gant de velours comme j'ai connu dans les années 80.
Quand je vois tous les mauvais en tout faire les paons le matin pour séduire la direction ça me troue le cul, et ça fait mal.
Putain moi j'ai le respect des travailleurs handicapés qui me sont confiés, j'ai le respect du client, je bosse, j'ai de bons résultats pédagogiques et productifs, et je suis toujours sous la mitraille dés qu'il y a un truc qui merde, c'est gonflant, tout ça parce que je défends les intérêts des travailleurs qui me sont confiés, soit dit en passant je ne mérite aucune médaille je fais juste mon taf, et parce que lorsqu'il y a un conflit je soutiens les collègues dans la merde.

on est dedans jusqu'au cou ma môme n'a rien trouvé d'autre que bosser chez mac merde pendant les vacances ,c'est comme l'usine de nos grands-pères mais sans débouchés,avec des contrats pourris ...on va vraiment laissé un monde de merde en héritage à nos gosses, jen vois pas ou peu de personnes intègres et suffisamment
intelligentes pour défendre l'emploi et les employés,pire je suis dégouté par la majorité de mes collègues d'où mon break syndical

J'ai vecu une desillusion dernierement, je suis aller passer un entretien et tout c'est tres bien passe jusqu'au moment ou j'ai evoque mon arthrite et a ce moment le recruteur a changer de tete et a mis fin a l'entretien.Je les ai recontactés pour connaitre la reponse mais j'attends toujours leur appel.

En fait les dirigeants sont tellements incapables qu'ils preferent avoir a faire a des personnes qui ne connaissent pas le taf de maniere a ne pas passer pour des cons.

Ces dernieres années je me suis enormement investis dans mon travail car sans diplome je voulais apprendre et les employeurs jouaient le jeu et les patrons que je rencontres maintenant ne parlent que de frics et ne connaissent rien.

On estdans une grosse merde et si on ne rentre pas dans le moule et bien on l'a bien profond.Mais avant de vouloir m'enculer il va falloir etre bien sur.

Et oui, il est loin le monde des Bisounours.
Ca fait quelques années que je me suis aperçu qu'il fallait donner ce que les autres voulaient qu'on leur donne. Que ce soit bien ou pas, il faut savoir slalomer entre les clous, frôler la ligne jaune sans jamais la franchir.
J'ai été le dernier de mon service a obtenir mon coefficient actuel car mon chef de l'époque n'appréciait pas ma façon de voir les choses et surtout de les dire. Au chef suivant, j'ai retenu la leçon et sans pour autant vendre mon âme au diable, j'ai obtenu ce que je convoitais.
La franchise, l'honnêteté, de temps en temps il faut savoir s'asseoir dessus pour arriver à ses fins.
Comprendre la personnalité de ses collègues et de ses chefs est un atout, faire de la psychologie, de la manipulation devient un art indispensable pour s'en sortir.
Mais c'est vrai aussi que de temps en temps, un coup de boule, ça soulage.

Je ne peux pas, je reste cash; quand les décisions vont à l'encontre du bon sens je le dis.
Je ne suis pas étonné qu'aux US le mec qui a perdu un taf ou subi l'humiliation de trop arrive avec son automatique et dégomme ce qui bouge.
Je ne plaide bien sur pas en ce sens, mais je comprends que les plus faibles puissent ne trouver la solution que dans cet acte, à différencier de ceux qui dégomment dans les écoles, par moment si je ne me contenais pas les coups de poings partiraient facilement; et je dois bien reconnaitre que si certains collègues venaient à disparaitre cela ne m'attristerait pas, punaise moi qui place les valeurs humanistes au dessus de tout ce n'est pas possible de penser ainsi, et pourtant......
Dmix si tu savais l'enfer que j'ai vécu pour retrouver du taf après 4 années d'arrêt de travail et trois opérations du dos; il a fallu se battre; j'ai été jusqu'à proposer des périodes d'essai gratuites pour faire mes preuves, ça a payé je ne suis resté que 4 mois au chom'du mais putain je n'aimerai pas refaire le chemin à l'envers.....
Vroum, ben oui ma grand mère cousait des pantoufles pour élever ses 12 gosses, payée une misère à la tâche, Mcdo c'est parmi d'autres l'esclavagiste des temps modernes, venez comme vous êtes est leur slogan, tu m'étonne pour payer une misère des contrats à la con sans avenir .........

Ce qui me fais le plus chier dans ce merdier c'est que quand j'ai fait ma reconversion professionnelle je pouvais soit me tourner vers les eaux et forets, c'est dans ce secteur que j'aurai travaillé si mon père n'était pas parti trop tôt et que j'ai du gagner ma vie à 16 ans, soit mettre à profit mes valeurs humanistes dans un taf; j'ai choisi cette option idéalisant le métier.
Certes il est super, j'aide les plus faibles, en 5 ans je me suis forgé une réputation à tel point que l'on me contacte pour me débaucher, mais je ne pensais pas tomber dans un milieu de ratés, des personnes qui bossent là dedans parce qu'on a 9 semaines de congés payés, parce que la paye n'est pas mauvaise et le travail peu présent pour peu que l'on sache se cacher derrière les erreurs de ceux qui font.
Putain de milieu gangréné de l'intérieur, des plus hauts dirigeants des assoces aux plus bas des employés.

Je ne peux pas mentir pour reussir et ca ne marche qu'un temps.

J'ai toujours ete cash et reglo et ca m'a ouvert pas mal de portes.

Maintenant on me demande de mentir et manipuler pour evolurr mais je ne peux pas.Tant pis pour moi,je resterais peut etre tout le temps en bas de l'echelle mais j'aurais ma conscience pour moi.

on est bien d'accord mais la notion de slalom de laurent est intéressante,il faut parfois louvoyer un peu sans se renier,l'art du compromis chose difficile,le judo m'a bien aidé,l'utilisation des arguments d'autrui pour se défendre ,ainsi en réunion j'ai fais craquer l'ex directrice de l'hosto,rouge de colère ,elle m'a fait comprendre que je n'étais pas à ma place,bien qu'ayant une valise d'argument pour démontrer l'inverse j'ai laisser couler,l'objectif a atteindre n'était pas d'avoir le dernier mot par contre j'ai grandement participé au maintien de la chirurgie réparatrice et j'en suis très content,des petits souvenirs comme çà remontent le moral, en bas de l'échelle oui,mauvais à tout non.

Je viens de recevoir çà,presque dans le sujet...

Au bord de l'eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port.

Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

- "Pas très longtemps" répond le Mexicain.

- "Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ?" demande l'Américain.

Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.

L'Américain demande alors :

"Mais que faites-vous le reste du temps ?"

- "Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie.

L'Américain l'interrompt :

- "J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider.

Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps.

Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau.

Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers.

Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine et même ouvrir votre propre usine.

Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New York d'où vous dirigeriez toutes vos affaires."

Le mexicain demande alors :

"Et combien de temps cela prendrait-il ?"

- "10 ou 20 ans", répond l'Américain.

"Et après ?"

- "Après ? C'est là que ça devient intéressant", répond l'Américain en riant,

Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.

"Des millions ? Mais après ?"

"Après ?"

"... Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis..."

pile poil dans le sujet.

J'ai toujours été honnête. Mais il y a différentes façons de se comporter vis à vis de la hiérarchie. Il existe tellement de formes de mensonge.
Le mensonge par omission par exemple. On ne dit pas de mensonge proprement dit, mais on ne dit pas la vérité non plus puisqu'on ne dit rien.
La manipulation, j'adore (depuis que ça marche). Faire croire au chef que l'idée vient de lui. La négociation subjective, proche de la manipulation est pas mal aussi. La psychologie est devenue aussi importante que la compétence dans son métier.

Je suis pas assez fin pour la négo subjective,ils font systématiquement l'inverse de mes propositions ,résultat= caca....
Prendre les cons à leur propre piège çà peut être jouissif.

J'ai été militaire pendant 17 ans dans la Marine Nationale. J'y suis entré à 16 ans. J'ai passé 14 ans à naviguer avant d'être affectuer à terre comme instructeur.
Quand j'ai quitté la Marine pour rejoindre le monde "civil", j'ai eu beaucoup, voir énormément..., de mal à mis faire. Cela fait 15 ans que je travail dans le "civil. Dés le début je me suis demander ce que c'était que ce monde de faux culs. Dans l'armée, il y a des léches culs, surtout à terre, mais dans le civil c'est bien pire. Sur un bateau, tu peux lécher autant de cul que tu veux, si tu ne fais pas l'affaire t'es débarqué rapidement. Les conditions de tavail sont plus "hostiles" que sur le terre ferme. Il y a donc une solidarité naturelle qui ce met en place. On ne laisse changer tomber un camarade. Trés vite, sur un bateau, on s'apercois que l'on a besoin des autres. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, j'ai pousser plus de gueulande dans l'armée que dans le civil. Je trouve que les rapports humains sont plus francs dans l'armée. Si quelque chose ne va pas, tu es tout de suite averti. Le mérite est bien plus reconnu dans l'armée.
Pour réussir dans le civil, on ne te demande plus d'être bon mais de plaire. C'est bien dommage.

D'autant plus que ce n'était pas comme ça il y 15 ou 20 ans.

Moi je suis dégoutté, je n'ai pas envie de jouer le jeu, je suis tel que je suis, je dis ce que j'ai à dire, je fais mon taf, je suis consciencieux, je veux ouvrir les yeux à ma direction.

Je suis suffisamment têtu pour attendre qu'enfin mon directeur me dise "vous aviez raison".

Entre temps tant pis si je suis dans le viseur, j'assume.

chanceux,moi j'ai commencé à 16 ans et demi et j'ai toujours connu cette merde,dès le 1er jour,autrement dit j'ai jamais plu à la hiérarchie (partout)

J'ai commencé comme arpet dans un garage de 5 ouvriers plus le patron qui était mon maitre d'apprentissage.
Je n'ai pas passé mon apprentissage à balayer mon patron avait la notion de l'importance de la formation pour avoir de futurs bons ouvriers.
Il y avait une cohésion naturelle, René le chef d'atelier était le plus ancien celui qui avait débuté avec mon patron, personne n'a jamais remis en cause son organisation, c'était normal, c'était le chef. Ensuite il y avait Désiré qui était le mécano poids lourd, BTP, agricole, c'est lui qui m'a appris le diesel, l'hydraulique, les autres le respectait pour sa polyvalence. Michel était le carrossier, c'est lui qui m'a appris à me servir d'un chalumeau, d'un marteau, à peindre, également mécano il était respecté pour sa patience et son travail chiadé, c'est lui qui m'a aussi appris à régler les carbus; il était maitre dans la synchro des multi carbus double corps, et des motos car on faisait aussi de la moto. Bruno était le plus jeune, le plus fougueux, c'est lui qui m'a appris l'électricité, c'était le poseur d'auto radio, d'alarme sur les alpines, intégré comme tous à l'équipe et respectueux comme tous de la hiérarchie en place. Moi d'arpet je suis passé mécano, puis diéséliste, ensuite j'ai passé mon brevet professionnel, puis diverses spécialités. Et comme tous je suis resté à ma place. Précision importante: tout le monde avait le même salaire, comme ça personne ne pouvait envier l'un ou l'autre.

C'était le bon temps, à présent je navigue en eaux troubles au milieu d'ambitieux égoïstes, qu'ils aillent se faire foutre je vais continuer à mon rythme, respecter mon travail, les travailleurs handicapés, les clients qui nous font bosser.

Je ne tomberai pas dans le cirage de pompe.

Pareil je ne veux plus mentir et tans pis si je passes pour un con ou si je suis mis a l'ecart.

Je suis respecté par les clients, tout ce que je sais je l'ai appris sur le terrain et mes anciens employeurs m'ont toujours laissé libre de faire et defaire.

Je suis en train de voir une reconversion professionnelle et j'ai demandé a faire des formations mais je passes pour un perturbateur dans l'entreprise.

Je m'en fous et malgre mes trente ans et mes charges je ne fermerais pas ma gueule.

Tout çà démontre que l'on est (trop ?) investi par nos boulots ...

A la base le boulot on en a pas besoin pour vivre, nous avons juste besoin du fric pour pouvoir vivre.

Comme disait Renaud:" L'argent ne fait pas le bonheur mais on en a bien besoin pour faire les courses".

Si ca continue je vais partir elever des cochons d'inde dans la cordilliere des andes au Perou.

il nous faut apprendre le détachement, les valeurs c'est bien ....sauf que l'on en est esclave,comme on disait par ici:"mieux vaut s'en foutre que s'en faire foutre" ,perso je décroche,on me demande faire une chose et le lendemain on me dit non,on va faire plutôt çà et puis comme çà,au début je me suis senti dénigré,mais moi aussi je sais changer le fusil d'épaule,donc je laisse faire ,çà merde,on me demande mon avis et là c'est dur pour moi...je dis que je ne sais pas,j'ai pas d'idée,et je les laisse patauger dans leur merde de cons,les effets négatifs commencent à se faire sentir,je me marre dans mon coin...

Ouais, j'avoue que j'ai essaye aujourd'hui pour voir et c'est vrai que je me sens plus decontracté a voir dans le temps.

Y'a pas qu'au boulot, chez les félins, tu proposes ton aide pour des gens qui n'y connaissent rien et après on te fait la gueule en racontant partout que tu ne sais pas bosser et que ce que tu as fait c'est de la merde et que tu es un voleur. Y'a de quoi être amer.

J'imagine

Je vois,de plus en plus souvent je laisse d'autres s'exprimer,marre de rabâcher ,je veut bien aider mais pas me laisser entrainer dans une descente infernale, je diminue le net et les forums,place à la vraie vie...comme avant,je fais un peu de méca gratos ou en échange d'autres services et çà va bien.
Pour les félins tu laisse causer,patauger,s'enliser....et tu roules ma poule

Yes

et moi je dis qu'il faut tirer sur le temps de travail,reste à trouver la partenaire